‘Depuis l’élection de Ségolène Royal, la Ve République est méconnaissable. La chef de l’Etat (le mot ‘cheftaine’ a encore du mal à s’imposer) décide de tout, contrôle tout. On parle d’hyperprésidence. ‘Elle n’a pas besoin d’être là, son esprit est partout’, constate Jack Lang.
François Hollande préside avec brio l’Assemblée nationale. Sa séparation d’avec Ségolène Royal, annoncée par un communiqué commun, a été sobrement commentée. On ne pouvait mieux symboliser la séparation des pouvoirs.
De nombreux Français n’ont pas attendu le 14-Juillet pour mettre des drapeaux tricolores à leur fenêtre. La Marseillaise est entonnée à tout propos, même dans les restaurants.
Ségolène Royal a semé la zizanie à droite. L’ouverture dépasse tout ce qu’on imaginait, après la nomination d’Alain Juppé aux affaires étrangères et la mission sur la justice confiée à Dominique de Villepin. Les élus de l’UMP ne quittent plus leur téléphone. Chacun s’attend à être ‘approché’. Sept nouveaux débauchages étaient prévus samedi pour la journée magique du 7-7-2007.’