‘Le nouveau ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a été interrogé par la police, jeudi à Jérusalem, pendant sept heures et demie. Il est soupçonné de ‘corruption, fraude, blanchiment d’argent et abus de confiance’, pour une affaire qui traîne depuis des années. Vendredi, rebelote : le dirigeant d’extrême droite a dû répondre pendant cinq heures aux questions des enquêteurs. Et, si l’on en croit le porte-parole de la police israélienne, il sera de nouveau entendu.
Entre deux interrogatoires, M. Lieberman est chargé, entre autres, de gérer le conflit israélo-arabe. Heureusement, c’est un homme d’action, qui ne perd pas de temps en finasseries. Aussitôt entré en fonctions, il a renié l’engagement pris en novembre 2007 par Israël d’oeuvrer à la création rapide d’un Etat palestinien.
Les pays arabes sont vent debout. Le chef de la diplomatie égyptienne a indiqué qu’il refuserait de serrer la main à son homologue israélien s’il le rencontrait. Encore faut-il qu’une rencontre ait lieu. M. Lieberman ne reçoit que certains jours de la semaine, et à certaines heures seulement. C’est la police qui tient son agenda.’