Friday, 22 de November de 2024 ISSN 1519-7670 - Ano 24 - nº 1315

Robert Solé

‘Le Parti socialiste doit changer de nom. C’est ce que pense Manuel Valls, maire (PS) d’Evry : ‘Parti renvoie à la lutte d’une classe contre une autre et socialiste renvoie à un projet hérité du XIXe siècle.’ Même son de cloche chez Aurélie Filippetti, la jeune députée (PS) de Moselle : ‘Il faut changer de nom. Trouver quelque chose avec ‘à gauche’.’

Cherchons. D’abord, qu’est-ce qui pourrait remplacer ‘parti’ ? Les mots ‘union’, ‘mouvement’, ‘rassemblement’ ou ‘front’ sont déjà pris. Mieux vaut éviter ‘milice’ ou ‘phalange’, qui rappellent de mauvais souvenirs. ‘Secte’ est exclu. Il reste ‘club’ ou ‘chapelle’, à condition de ne pas être trop nombreux.

Remplacer ‘socialiste’ pose moins de problèmes. Les descendants de Jaurès ont l’embarras du choix. Et, s’ils ne trouvent pas, il y aura toujours ‘sarkozyste’.

Mais comment satisfaire Aurélie Filippetti ? ‘Trouver quelque chose avec ‘à gauche’’ ne vas pas de soi. Il y aurait, bien sûr, ‘A gauche toute !’, mais ce serait excessif. On a beau chercher, on ne trouve pas. Avec son nom actuel ou avec un autre, le PS devrait faire ‘quelque chose’ assez vite, sous peine de passer l’arme à gauche.’