‘La Bourse de Paris a donc fini une semaine noire sur un plongeon. Dès lundi, les marchés s’effondraient, asphyxiés par la crise. Et celle-ci faisait tache d’huile sur le pétrole. Un krach ? ‘A tout le moins un trou d’air’, disait mardi le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy. Il y a eu, selon lui, un accident financier aux Etats-Unis qui a provoqué ‘d’abord un embouteillage et ensuite un carambolage’. D’où la nécessité d’un ‘code de la route international’.
Mercredi, les marchés étaient toujours aussi fébriles. Malgré les injections de milliards, l’hémorragie continuait. Jeudi, le dollar tenait l’euro en respect, mais succombait face au yen, lequel engrangeait les gains. Vendredi, Wall Street se hissait péniblement dans le vert en fin de séance. Mais le pétrole tombait sous 75 dollars, laminé par la fonte de la demande.
Nous en sommes là. Face au séisme financier, l’onde de choc sociale est redoutée. Il faudrait quand même que cette crise ne traîne pas trop, car les fabricants de métaphores commencent à manquer sérieusement de liquidités.’