‘La Ligue arabe se réunit en session extraordinaire pour examiner la situation à Gaza et au Liban. On peut compter sur elle pour publier un communiqué bien senti. De son côté, la ‘communauté’ internationale fait part, avec beaucoup de gravité, de sa préoccupation. Mais pourquoi dépenser tant d’énergie ? Ces conflits sont en train de se résoudre tout seuls sur le terrain.
La République islamique de Gaza, débarrassée des derniers traîtres à coups de kalachnikov, se prépare un avenir radieux. Elle est assurée de subir les foudres d’Israël et d’être privée de l’aide financière occidentale. Sans doute compte-t-elle sur son potentiel touristique…
Au Liban, après l’assassinat de Walid Eido, qui a suivi ceux de Gebrane Tuéni et de Pierre Gemayel, la coalition gouvernementale ne compte plus que 68 députés sur 128. A ce rythme, dans quelques mois, la question sera réglée. L’assassinat parlementaire a l’avantage d’être à sens unique : par une extraordinaire coïncidence, tous les députés ou journalistes éliminés depuis deux ans étaient antisyriens.’