‘Le député socialiste de l’Aisne René Dosière a protesté contre le nouveau calendrier qui oblige l’Assemblée à siéger le samedi : il n’avait pas pris assez ‘de sous-vêtements’ pour rester un jour de plus à Paris. Claude Goasguen (UMP, Paris) a suggéré alors l’ouverture d’un crédit gouvernemental ‘pour que M. Dosière puisse acheter un caleçon et une paire de chaussettes’. Réplique cinglante de Bruno Leroux (PS, Seine-Saint-Denis) : ‘C’est à la questure qu’il faut s’adresser’, le gouvernement n’a pas à ‘s’immiscer dans l’organisation interne de l’Assemblée’.
L’affaire du caleçon de M. Dosière n’était même pas réglée que la députée Claude Greff (UMP) se déclarait ‘terriblement choquée’ par ‘un geste totalement déplacé’ de Jean Mallot (PS) : celui-ci, lorsqu’il s’est levé pour aller à la tribune, ‘n’a pas hésité, en me regardant, à remonter ostensiblement sa braguette’, dit-elle. Dénégation formelle de l’intéressé : ‘J’ai simplement remonté mon pantalon et boutonné ma veste.’
C’était la moindre des choses, en effet. Voulait-on qu’il monte à la tribune les fesses à l’air ? Non, la gauche ne baissera pas son pantalon!’