‘Qualifiée de ‘général sans troupes’ par le corsaire Georges Frêche, la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, a riposté : ‘J’ai une armée derrière moi, c’est celle de mon parti.’ Et pan! La générale Mandroux, appelée un peu tard sur le front, évitera-t-elle la bérézina?
‘Je suis le Villepin d’Aubry’, assure Georges Frêche, s’estimant victime d’un complot ourdi par la première secrétaire du PS. Est-ce à dire que Dominique de Villepin est le Frêche de Sarkozy ? Attention, les guerres fratricides sont pleines de symétries trompeuses : dans la grande famille politique, il n’y a que de faux jumeaux.
L’ancien premier ministre croyait avoir gagné la bataille. Il quittait le tribunal, fier comme Artaban, quand on lui a tiré dans le dos. Pan ! Pan ! Dans l’appel du 30 janvier, il voit ‘la haine’ et ‘l’acharnement’ de Nicolas Sarkozy. D’accord, ce n’est pas l’appel du 18 juin, mais ce gaulliste flamboyant a tort de mal le prendre. On ne cherche que son bien. Seule la haine de l’injustice anime le président de la République. Acharnement, peut-être, mais acharnement thérapeutique : il faut à tout prix sauver le soldat Villepin. On le met en coma artificiel jusqu’à 2012.’